Sommaire :
Vous en avez assez de galérer tous les ans pour trouver de nouveaux bénévoles / membres ?
Si vous êtes en train de lire cet article c’est que vous l’avez constaté vous aussi.
Il devient de plus en plus difficile de trouver des bénévoles ou des volontaires.
Et même quand il y’a suffisamment de bénévoles, c’est souvent compliqué de les mobiliser.
Je suis sûr que vous vous êtes posés la même question que moi : « les gens seraient-ils tous devenus égoïstes ? »
En cherchant dans mes souvenirs je ne faisais que confirmer ce sentiment : « c’était mieux avant ! »
Mais était-ce vraiment le cas ?
Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui dans le bénévolat associatif ? Y’a-t-il vraiment une crise du volontariat ?
Psychologue de formation, je savais que le biais de positivité est souvent à l’œuvre quand on commence à se dire que c’était mieux avant. Sans rentrer dans les détails ce biais signifie juste que nous nous rappelons plus facilement des évènements heureux de notre passé.
Malgré tout je vois quand même aujourd’hui une différence importante avec l’engagement associatif tel qu’il pouvait se pratiquer il y’a quelques dizaines d’années en arrière.
Je ne vais pas m’étendre sur le sujet et cela reste une réflexion très personnelle mais j’ai l’impression que nous sommes bien plus qu’auparavant tiraillés par des injonctions sociétales très fortes : il faut être un super parent, un employé modèle, un super conjoint, un ami attentionné et disponible, un citoyen modèle investi dans la vie associative, etc.
Tout cela est peut-être une bonne chose, c’est même peut-être nécessaire mais au prix d’une augmentation de la charge mentale bien au-delà de ce qu’elle pouvait être chez nos parents par exemple.
Tout ça pour dire que non, les gens ne sont pas devenus égoïstes mais seulement plus occupés. Ils sont toujours prêts à s’engager dans une association, mais pas à sacrifier leur temps libre !
Ce qui avant allait de soi (participer à la vie de l’APE) demande beaucoup plus d’efforts aujourd’hui.
Donc oui, il est plus difficile de faire tourner une association aujourd’hui que ça ne l’était par le passé.
Mais je vous rassure ce n’est pas une fatalité et nous verrons ensemble dans la suite de cet article comment trouver la bonne stratégie adaptée à votre situation.
On passera d’abord en revue les différentes raisons (autres que sociétales) qui pourraient expliquer ce manque de bénévoles.
Puis on verra ensemble quelles solutions vous pourriez mettre en œuvre pour y remédier.
Pourquoi ce manque de bénévoles ?
Dans l’état des lieux que nous venons de dresser, nous avons vu que la société nous demandait de nous investir de plus en plus que ce soit en tant que parent, employé, bénévole etc. mais on a vu aussi qu’on ne pouvait pas pour autant s’impliquer dans tous ces rôles avec la même ferveur.
La question que vous devez vous poser à cet instant c’est « comment faire pour que les parents d’élèves s’investissent dans l’APE ? »
Pour ma part je vous proposerai dans un premier temps de répondre à la question suivante : « pourquoi les parents d’élèves ne s’investissent-ils pas dans l’APE ? »
Pour tenter de répondre à cette question voici une liste non exhaustive des raisons qui pourraient expliquer cette absence d’implication des parents.
Pourquoi ils ne viennent pas dans votre association :
Mauvaise communication de votre part : (en terme de qualité et/ou de quantité) :
Les parents ne savent pas que vous existez. Ils n’ont pas connaissance de votre projet associatif. Ils ne savent pas non plus qui fait partie de l’APE, ce qu’y font les bénévoles et ce que l’association de parents d’élèves peut apporter à l’école et aux enfants.
Vous ne vous saisissez pas assez des opportunités que vous offre l’école. L’école peut vous fournir les coordonnées de tous les parents d’élèves par exemple. Vous pouvez également vous servir des réunions organisées (à la rentrée notamment) pour partir à la pêche aux bénévoles.
Une communication trop factuelle, pas assez ludique. Votre communication est trop centrée sur l’APE, alors qu’elle devrait d’avantage l’être sur les besoins et attentes des bénévoles (potentiels).
Pas assez de communication auprès des parents d’élèves : il faut régulièrement se rappeler à leur bon souvenir, sans quoi ils vous auront vite oubliés.
Des a priori négatifs : les parents d’élèves pensent que c’est trop chronophage, que ça ne sert à rien et que quelqu’un d’autre le fera à leur place. Il est donc important de leur prouver le contraire !
Méconnaissance du rôle du bénévole : Ils ne savent pas quel est le rôle du bénévole au sein de votre APE et en quoi consistent ses missions.
Je vais m’arrêter là dans cette énumération, je pense que vous avez déjà suffisamment de grains à moudre…
Et en plus ils ne restent pas…
Intéressons-nous maintenant aux raisons qui font que les bénévoles ou les adhérents ne restent pas dans votre APE.
Car c’est une chose d’attirer de nouveaux bénévoles ou de les faire adhérer mais c’en est une autre que de les fidéliser d’une année à l’autre.
Un enfant restera environ 8 ans à l’école maternelle puis primaire mais pour autant il est rare de voir un parent d’élève rester autant de temps au sein de l’APE.
Pourquoi ?
Quelles sont les raisons qui pourraient expliquer ce turn-over ?
Pas assez de reconnaissance : il faut que les bénévoles qui s’investissent au sein de l’association soient reconnus : par les autres parents, par les enseignants, par les autres bénévoles et aussi bien entendu par les membres du bureau. Ne vous creusez pas trop la tête ! Souvent un simple « merci » est suffisant.
Mauvaise entente / ambiance : rien de tel pour plomber une association et pour rebuter de potentiels bénévoles. Savoir gérer les conflits et instaurer des moments de convivialité est un des rôles principaux du dirigeant d’APE.
APE repliée sur elle-même autour d’un noyau dur d’amis et qui donne l’impression de ne pas être ouverte aux autres. Même si votre association s’appelle « Amicale » il faut veiller à ne pas exclure de facto de potentiels bénévoles car ils ne feraient pas partie de votre cercle d’amis. « L’exclusion » peut être insidieuse dans le sens où les nouveaux bénévoles même s’ils sont admis au sein du groupe, ne sont pas pour autant intégrés et sont laissés de coté.
Vous n’avez pas su appuyer sur les bons leviers pour les motiver à s’investir ou les fidéliser: communiquer ça s’apprend. La forme a souvent plus d’importance que le fond quand il s’agit de motiver des bénévoles…
A ce stade de ce guide vous commencez non seulement à vous poser les bonnes questions quant au fonctionnement de votre APE vis-à-vis des bénévoles mais, plus important encore, vous commencez à apercevoir les solutions à mettre en place.
Ces solutions je les ai moi-même longtemps cherché.
Je vous les dévoile dans la suite de cet article.
La seule solution ?
J’aimerai bien que ce soit aussi facile !
Qu’il n’y ait qu’une seule et unique solution à mettre en œuvre pour régler tous vos problèmes.
Je me dois d’être honnête avec vous : cette solution miracle n’existe pas !
Pour autant, nous verrons ensemble que ce n’est pas très compliqué d’attirer et de conserver des bénévoles à partir du moment où on applique la bonne méthode.
Attention : pas MA méthode ni LA méthode mais bel et bien VOTRE méthode !
Pour vous aider à mettre au point VOTRE propre méthode ; celle qui sera la mieux adaptée à vos besoins, je vous proposerai à la fin de cet article un plan d’action complet !
Pour l’heure, passons en revue les différentes solutions qui s’offrent à vous pour faire face à cette crise du bénévolat et pour aider les parents à s’engager bénévolement dans votre association.
Se faire connaître des parents par tous les moyens (affichage, site internet, réseaux sociaux, réunions, application dédiée, etc.) Ici l’important ce n’est pas la qualité mais la quantité (raisonnable quand même !) qui compte : il faut vous rendre visible !
Définir clairement le rôle des bénévoles dans l’APE et le faire savoir. C’est primordial car le futur bénévole se demande toujours à quelle sauce il va être mangé. Va-t-il devoir participer à des dizaines de réunion et passer tous ses week-end à vendre des gâteaux ou au contraire sera-t-il libre de choisir son niveau d’engagement. Dans le doute le bénévole potentiel se projettera plus facilement dans le premier scénario…
Il est plus facile de ne pas venir du tout plutôt que de venir à une réunion et se sentir obligé, pour ne pas dire forcé à faire du bénévolat. On ne devient pas bénévole car :
- on n’est pas au courant,
- on a peur,
- etc.
Ne pas s’impliquer c’est une manière de préserver son image. Je fais semblant de ne pas voir que l’APE a besoin de moi, comme ça je ne me sens ni coupable ni redevable de quoi que ce soit et je peux continuer à mener ma vie comme avant.
Le but du dirigeant d’APE sera alors de créer les conditions pour attirer les parents, les faire s’engager et les mettre face à leurs responsabilités sans les culpabiliser. Cela peut passer par exemple par une sorte de « contrat » que vous pourriez présenter ainsi : « en tant que parent d’élève vous êtes libre de soutenir l’APE comme bon vous semble. Vous pouvez participer à toutes les réunions comme à aucune. Tout ce qu’on vous demande c’est de nous accorder une seule journée une fois dans l’année ! »
Créer un réseau autour de vos bénévoles : qu’il soit axé autour des relations amicales, professionnelles ou autour de centres d’intérêts communs. C’est hyper important ! Autant il est difficile de prescrire la bonne ambiance entre les membres autant il est facile de faire émerger une conscience de groupe en mettant en avant les points communs entre les personnes et leurs intérêts potentiellement convergents.
Faire en sorte que l’APE, son rôle, son histoire, son fonctionnement soient connus de tous. On a parfois l’impression que l’APE repart de zéro à chaque rentrée. Il faut à tout prix éviter cela car ça fait peur.
Les bénévoles potentiels auront l’impression de devoir tout refaire par eux-mêmes sans pouvoir s’appuyer sur ce qui a été fait les années précédentes. Ancrer son APE dans l’histoire, dans le temps long, c’est consolider sa base et lui donner un pouvoir d’attraction supplémentaire.
Une identité visuelle, un projet, une incarnation. C’est PRI-MOR-DIAL !
L’identité visuelle c’est ce qui va permettre de vous distinguer au premier regard. Pas besoin de chercher midi à quatorze heure, il vous faut un logo propre, sobre et de préférence qui n’a pas l’air d’avoir été dessiné par un enfant de 2 ans.
Le projet, c’est ce qui va donner du sens à l’histoire de l’association. Votre projet s’appuiera donc sur le passé pour définir ce que vous souhaitez pour l’avenir. Il faut presque voir ça comme un slogan publicitaire ou un manifeste.
L’incarnation enfin, c’est la ou les personnes qui vont porter ce projet (au moins symboliquement). Elles doivent donc être charismatiques (autant que faire se peut…).
Se servir du fichier « parents » de l’école pour recruter les bénévoles. Vous avez une liste de diffusion à disposition : servez-vous en pour recruter des bénévoles !
Ne pas attendre que les parents viennent à vous mais aller directement les chercher là où ils sont et au moment adéquat : sortie de l’école par exemple.
Organiser une réunion de rentrée ! Cela paraît évident mais si vous ne le faites pas, vous passez à côté d’une sacrée occasion. Vous pouvez profiter de la réunion organisée par les instituteurs et même, si la mairie l’autorise, enchainer directement sur l’assemblé générale de l’association.
Certaines des solutions que je vous propose vous sembleront aller de soi alors que d’autres vous sembleront au contraire peu pertinente mais croyez-moi il est primordial d’en faire le plus possible si vous souhaitez obtenir des résultats.
C’est votre détermination et l’énergie que vous y insufflerez qui feront la différence à la fin.
Je vous invite d’ailleurs à travailler votre discours, à la manière dont vous « vendez » votre APE aux bénévoles potentiels car c’est souvent la forme plus que le fond qui fera la différence entre deux actions identiques. Mais on reparlera de ce point précis en fin d’article.
Attardons-nous maintenant sur le parcours du bénévole au sein de votre association.
Les 5 étapes du parcours du bénévole…
Nous avons fait du chemin depuis le début de cet article.
Vous avez pu identifier les principaux points de friction ainsi que les principales solutions à apporter.
A présent, ce n’est pas de chemin dont nous allons parler mais plutôt de parcours.
Celui du bénévole au sein de votre association.
Il me semblait important d’aborder ce sujet car il n’existe pas un seul type de bénévole tout comme il n’existe pas de rôle type pour un bénévole.
En fonction d’où il se situe, les actions à mettre en place ne seront donc pas les mêmes…
Mais avant d’aller plus loin il faut quand même avoir en tête que si vous devez réfléchir à un parcours du bénévole c’est que vous avez déjà fait 50% du boulot : à savoir attirer des bénévoles.
Félicitations !
Réfléchir à un parcours du bénévole va donc être pour vous l’occasion de réfléchir à la manière dont vous allez intégrer, former, motiver et fidéliser vos bénévoles.
Regardons maintenant les différentes phases qui composent ce parcours du bénévole :
- Le bénévole fantôme. Il est en phase de découverte : il est à moitié dedans et à moitié dehors. Il n’a pas encore participé à la vie de l’association, hormis quelques réunions.
- Le bénévole occasionnel : Il apporte son aide de temps en temps sans qu’on puisse réellement compter sur lui de manière certaine.
- Le bénévole régulier : Il aide sur différentes manifestations de manière régulière sans pour autant prendre de responsabilités : soit qu’il ne le souhaite pas, soit qu’on ne lui ait jamais proposé.
- Le bénévole chevronné : Il aide sur différentes manifestations et est capable de prendre en charge tout ou partie de certaines manifestations.
- Le super bénévole : Il aide sur les manifestations et prend des responsabilités dans la gestion de l’association et dans l’organisation de manifestations.
Dans les phases 1 à 2 il s’agira plutôt d’attirer et de motiver les bénévoles pour qu’ils s’investissent davantage. Ces phases peuvent être extrêmement brèves en fonction des motivations du bénévole. S’il est très motivé il passera directement aux phases suivantes. Dans le cas contraire c’est ici qu’il faudra lui inculquer la culture de l’association, l’intégrer (grâce à un parrain par exemple) et le former.
La phase 3 est une phase de transition. C’est à ce moment-là qu’on peut perdre un bénévole qui commençait à s’investir mais qu’on n’a pas su retenir faute de motivation / reconnaissance, etc.
Dans les phases 4 et 5 on a à faire à des bénévoles motivés qu’il s’agira de retenir et de récompenser pour qu’ils continuent à s’investir dans l’APE.
Avoir en tête ces différentes étapes vous permettra de mettre en place les actions adéquates pour chaque type de bénévole qui compose votre association.
Je vous propose que l’on parle maintenant des autres leviers d’action à votre disposition avant d’aborder une partie qui j’en suis sûr vous intéressera au plus haut point : le plan d’action.
Par où commencer ?
Avant d’aborder la partie finale de ce guide, c’est-à-dire le plan d’action ; j’aimerai évoquer d’autres pistes à explorer pour faire face à cette crise du bénévolat.
Une première piste pourrait être de regrouper des APE pour mutualiser les bonnes volontés (ou pourquoi pas se rapprocher d’autres associations comme les comités des fêtes ?)
Si les temps modernes rendent difficiles d’accès les bénévoles, ils mettent par contre à notre disposition pléthores d’outils pour faire autant (voire plus) avec moins de bénévoles. Je pense notamment à certains outils informatiques qui rendent la collaboration plus facile :
Whatsapp, Google Drive, Trello, Google forms, pour n’en citer que quelques-uns…
Une autre piste et non des moindres c’est l’ouverture d’esprit ! Il est primordial de ne pas se laisser enfermer dans des traditions et de savoir se remettre en question pour adapter son offre de manifestations aux réalités du moment.
Il y’aurait encore beaucoup à dire mais je suis sûr que vous avez saisi l’essentiel et que vous saurez trouver les bonnes solutions aux problèmes qui sont les vôtres.
Pour vous aider dans cette tâche et sans plus attendre, je vous propose qu’on passe au plan d’action.
Je l’ai voulu aussi synthétique que possible, l’essentiel ayant été dit plus haut.
Plan d’action
- Première chose : je vous propose d’utiliser un outil qui est beaucoup utilisé en marketing et en management, à savoir l’analyse SWOT. Derrière cet acronyme se cache en fait une méthode simple pour mettre en lumière 4 facteurs clés impactant le fonctionnement de votre association. Il s’agit de déterminer vos forces et atouts en tant qu’association. De déterminer également quelles sont vos faiblesses susceptibles de vous désavantager. De mettre en lumière des opportunités à saisir dans votre environnement et à l’inverse d’anticiper sur d’éventuelles menaces qui pourraient vous poser problème à l’avenir.
- Dans le même temps vous allez vous interroger sur le point le plus critique à vos yeux : est-ce que c’est de recruter de nouveaux bénévoles ou au contraire votre problème se situe-t-il plus au niveau de la fidélisation ?
- Au croisement de ces deux étapes vous allez pouvoir dégager une problématique principale et à partir de cette problématique (en vous basant sur vos atouts et sur les opportunités à saisir) tirer des conclusions quant aux actions à mettre en place. Il est important d’être le plus honnête possible. Se voiler la face ne vous aidera pas à remonter la pente !
- A l’aide de cet article et de votre expérience ; définissez-la ou les solutions à appliquer. Il est important d’y aller progressivement. 1 ou 2 solutions à la fois max !
- L’important n’est pas de sélectionner la meilleure solution mais d’en sélectionner une (ou deux) et de la tester avec toute l’énergie possible. C’est cette énergie et la détermination avec laquelle vous appliquerez la solution qui feront toute la différence.
Ça paraît bête présenté comme cela mais je veux insister sur ce point : peu importe la solution que vous mettrez en œuvre ; vous avez suffisamment d’expérience et d’intelligence pour trouver une solution viable à votre problème sans forcément devoir passer par des outils d’analyse complexes.
Il y’a toutefois une chose de sûre : le fait de chercher puis de mettre en œuvre une solution avec toute l’énergie possible ; cela va créer une émulation, une dynamique nouvelle au sein de votre APE et cet effet positif collatéral a parfois plus d’impact que la solution en elle-même !
Si vous deviez ne retenir qu’une chose de cet article c’est bien ces quelques lignes…
Voilà, on arrive au bout de cette petit guide gratuit. J’espère qu’il vous sera profitable !
Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à m’envoyer un mail à l’adresse suivante : gaetan@apeblog.fr
Si vous souhaitez approfondir le sujet je vous invite à lire les autres articles du blog.
Si vous cherchez des idées pour financer votre association, je vous invite à lire cet article : 100 idées de manifestations !
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